Les participants du Dialogue stratégique pour l’avenir de l’agriculture ont tracé les grandes lignes de ce que devrait être la future politique agricole de l’UE. Rien de révolutionnaire sur le fond qui respecte les grands dispositifs en place mais qui propose un changement de méthode allant bien au-delà de la PAC. Les recommandations (adoptées à l’unanimité des 27 organisations participantes) portent sur la simplification administrative, les aides de la PAC, la politique commerciale de l’UE, la place de l’élevage ou encore l’étiquetage. Sur la PAC, il est proposé de mieux cibler les aides vers les exploitations qui en ont le plus besoin en s’écartant, sans les abandonner, des soutiens à l’hectare : petits producteurs, jeunes agriculteurs, zones soumises à des contraintes naturelles. Ces aides devant être, avant tout basées sur la viabilité économique des agriculteurs (une méthode standardisée et réaliste est d’ores et déjà à l’étude). Les paiements redistributifs et rémunérateurs devront être conditionnés à des résultats quantifiables mesurés par des indicateurs solides et vérifiables.
Ces prises en compte, si elles sont validées par le nouveau parlement européen issu des élections de juin 2024, favoriseront c’est certain l’économie de production agricole ! Quoi demander de plus !